DU 3 NOV AU 3 DÉC 2023
UNE VIRÉE PHOTO VIDÉO
À PARIS ET EN ÎLE-DE-FRANCE

Photo Days

Atelier Néerlandais

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14/11/2023 – 26/11/2023

Philippe SARFATI

Territories



Philippe Sarfati, nommé photographe d'architecture de l'année 2023 par Architizer, développe pour l'Atelier Néerlandais les facettes d'un projet multiple constitué d'un livre, d'une exposition photographique, et de rencontres rassemblant architectes et photographes français et néerlandais.

Territories met en lumière un regard particulier sur le bâti, fortement influencé par les langages visuels du photojournalisme et de la photo de rue. Architecte de métier, le photographe compile dans son ouvrage 6 ans de voyages, durant lesquels il documenta plus de 115 bâtiments dessinés par 69 architectes, dans 14 pays. Le livre développe une photographie d'architecture improvisée, narrative et humaniste; une photographie davantage axée sur l'usage, sur le fonctionnement et l'atmosphère du bâtiment, que sur son apparence.

De la photographie au design du livre, en passant par la scénographie de l'exposition, Territories est construit comme une performance. Toutes ses composantes, jusqu'aux rencontres, rassemblant architectes, photographes d'architecture, photographes documentaires et photographes de rue, partagent le même objectif: remettre en question la pratique commerciale de la photographie d'architecture, de son fonctionnement usuel jusqu'à son langage visuel.

Territories est une collaboration franco-néerlandaise, développée entre Paris et Rotterdam.


le 15/11 à 18h30
rencontre autour de Territories avec Nyasha HARPER-MICHON, Olga KRAVETS, Mathias ZWICK et Jorge DELGADO-UREÑA

le 17/11 à 18h30
rencontre autour de Territories avec Jan KNIKKER, Nikita TERYOSHIN et Julie HRUDOVA

le 23/11 à 18h30
rencontre autour de Territories avec Clément BLANCHET, Charly BROYER, Cédric ROUX et Eléonore SIMON


Atelier Néerlandais




expositions passées

2/11/2023–12/11/2023
le 10/11 dès 19h    vernissage de l’exposition

Pride Photo

The Process of Change



Le thème de l'exposition The Pride Photo 2023, "Le processus de changement", invite le public à s'intéresser davantage aux questions LGBTQIA+ et à mieux comprendre la vulnérabilité de cette communauté extrêmement diversifiée ainsi que sa résilience. Au sein de la communauté LGBTQIA+, la visibilité elle-même peut être un acte de protestation, une revendication et une affirmation du droit humain à vivre et à aimer librement. Cette exposition est consacrée non seulement à la célébration de la joie et de l'amour dans la vie d'êtres sexuellement et sexuellement différents, mais elle représente aussi les défis très réels auxquels la communauté est confrontée dans le monde entier.

L'exposition "The Process of Change" mêle des expressions émotives d'amour, de perte et d'acceptation de soi à travers la photographie artistique, et équilibre ces œuvres avec des photographies documentaires simultanées représentant les défis et les dangers de la vie réelle auxquels sont confrontés les individus LGBTQIA+. L'exposition s'adresse ainsi à des personnes de tous âges et de tous horizons, et s'efforce de jeter un pont entre ces réalités vécues.




BnF François-Mitterrand

→ entrée rue Émile Durkheim

le 23/11 à 16h
RSVP
Épreuves de la matière Visite de l'exposition commentée par Héloïse Conésa, chargée de la photographie contemporaine et commissaire d'exposition

10/10/2023 – 4/2/2024

Épreuves de la matière

La photographie contemporaine et ses métamorphoses

Galerie 1

Traversé par de multiples explorations plastiques, le questionnement autour de la matière irrigue tous les champs de la photographie, du processus créatif à la présentation des images. Prenant appui sur la riche collection de photographies contemporaines de la BnF, l’exposition révèle les capacités de métamorphose de la matière photographique mais aussi sa possible disparition. À travers les œuvres singulières de près de deux cents photographes français et étrangers - Ann Mandelbaum, Denis Brihat, Thomas Ruff, Valérie Belin, Jean-Luc Tartarin, Lisa Sartorio, Alain Fleischer...- se dévoile une histoire sensible et incarnée de la photographie. L’exposition y explore en quatre grandes parties les états possibles de la matière-image en photographie, analogique comme numérique.

Si dans les œuvres présentées le support s’avère davantage mis en valeur que le sujet, il se tisse cependant un lien étroit entre les deux, et en dépit de la diversité des pratiques, nombreux sont les photographes à privilégier des représentations évoquant le paysage, le corps, la nature. Délivrant une grammaire visuelle riche où des ponts sont jetés entre processus photographiques anciens et technologies contemporaines, ces artistes mènent également une réflexion sur la relation complexe qu’entretiennent la photographie, la société, la nature et la technologie, révélatrice de leur engagement en faveur d’une écologie de l’image.

commissariat   
Héloïse CONÉSA, cheffe du service de la photographie, chargée de la photographie contemporaine au département des Estampes et de la photographie, BnF




17/10/23 — 21/1/2024

Noir & Blanc

Une esthétique de la photographie

Galerie 2


Le noir et blanc est indissociable de l’histoire de la photographie : ses évolutions, de la fn du XlXe siècle à aujourd’hui, en ont révélé la force plastique. Alors que le recours à la couleur s’intensife à partir des années 1970, le noir et blanc se réinvente comme un moyen d’expression esthétique afrmé mettant l’accent sur le graphisme et la matière. L'exposition donne à voir près de 300 chefs-d’œuvre issus des collections photographiques de la Bibliothèque nationale de France. Nadar, Man Ray, Ansel Adams, Willy Ronis, Helmut Newton, Diane Arbus, Mario Giacomelli, Robert Frank, William Klein, Daido Moriyama, Valérie Belin… : les grands noms de la photographie française et internationale sont réunis dans un parcours qui présente environ 300 tirages et embrasse 150 ans d’histoire de la photographie en noir et blanc, depuis ses origines au XIXe siècle jusqu’à la création contemporaine.

L’exposition aborde la question du noir et blanc sous un angle esthétique, formel et sensible en insistant sur les modes de création de l’image : effets plastiques et graphiques de contrastes, jeux d’ombres et de lumières, rendu des matières dans toute la palette des valeurs du noir au blanc. L’accent a été mis sur les photographes qui ont concentré et systématisé leur création artistique en noir et blanc, en ont expérimenté les possibilités et les limites ou en ont fait le sujet même de leur photographie. Une attention particulière a été portée à la qualité des tirages, à la variété des techniques et des papiers photographiques, mais aussi à l’impression du noir et blanc, les livres et revues ayant été longtemps le principal relais auprès du public de la création photographique.

commissariat 
Sylvie Aubenas, directrice du département des Estampes et de la photographie, BnF
Héloïse Conésa, cheffe du service de la photographie, chargée de la photographie contemporaine au département des Estampes et de la photographie, BnF
Flora Triebel, conservatrice en charge de la photographie du XIXe siècle au département des Estampes et de la photographie, BnF
Dominique Versavel, conservatrice en charge de la photographie moderne au département des Estampes et de la photographie, BnF



BnF
www.bnf.fr

instagram @labnf

BnF · Quai François Mauriac
entrée rue Émile Durkheim · Paris 13e
mardi-samedi 10h-19h / dimanche 13h-19h

10€ / tarif réduit 8€

Centre Culturel Irlandais  

→ y aller


10/11/2023 – 25/1/2024

Kate NOLAN

LACUNA



Le CCI a le plaisir de présenter LACUNA (2016-2022), exposition de la photographe Kate Nolan, qui s’intéresse à l’impact physique et psychologique de la partition de l’Irlande sur la jeunesse vivant aux abords de la frontière. Le projet a vu le jour dans le village de Pettigo. La rivière Termon qui le traverse marque la séparation entre les comtés de Donegal, situé en République d’Irlande, et de Fermanagh, en Irlande du Nord. En certains endroits où le fleuve rétrécit, on peut, sans même en avoir conscience, passer d’un comté à l’autre et, depuis peu, entrer ou quitter l’Union européenne. Guidée par des jeunes gens oubliés des politiques territoriales, Kate Nolan explore la notion de frontière en tant que seuil, espace liminaire.

De la pointe nord-ouest à la limite sud-est, LACUNA tisse des images fixes et animées, des récits enregistrés et des paysages sonores originaux pour invoquer le tangible et l’intangible, les aspects naturels et construits des territoires situés de part et d’autre de la frontière irlandaise.



Centre Culturel Irlandais 

www.centreculturelirlandais.com

instagram @centreculturelirlandais

5 Rue des Irlandais · Paris 5e
lundi-vendredi 10h-13h et 14h-18h / samedi 15h-19h

accès libre

Centre Pompidou

→ Galerie 2, 6e étage


6/9/2023 – 25/3/2024

Corps à corps

Histoire(s) de la photographie



Rassemblant plus de cinq cents photographies et documents réalisés par quelque cent vingt photographes historiques et contemporains, « Corps à corps » offre un regard inédit sur les représentations photographiques du genre humain aux 20e et 21e siècles.

L'exposition dépasse les catégories d’étude classiques telles que « le portrait », « l’autoportrait », « le nu » ou encore la photographie dite « humaniste ». Elle dévoile des particularités, des manières de voir « photographiques » et rend visibles des correspondances entre artistes.

On leur découvre des obsessions communes, dans leur façon d’appréhender le sujet, comme dans leur approche stylistique. Les images exposées nourrissent aussi des questionnements sur la responsabilité du photographe : comment la photographie participe-t-elle à la naissance des identités et à leur visibilité ? Comment raconte-elle les individualités, le rapport à l’autre ? Une rencontre entre deux collections exceptionnelles – celle, publique, du Musée national d'art moderne, Centre Pompidou, et celle, privée, du collectionneur et homme de cinéma Marin Karmitz.




27/9/2023 — 26/2/2024

Capital Image

Nouvelles technologies et économies
de la photographie



Projet de recherche artistique mené par l'historienne de la photographie Estelle Blaschke et le photographe Armin Linke, « Capital Image » s’intéresse à un mécanisme inhérent à la photographie : transformer le monde visible en archive visuelle exploitable.

Le projet se développe autour de la notion de photographie comme technologie d’information, plus que jamais d’actualité. Les photographies sont aujourd’hui prises par des machines pour être lues par d’autres, les métadonnées attachées aux images deviennent plus importantes que ce qui y est représenté, les algorithmes fabriquent le regard et les nouvelles technologies prennent la main.

L’exposition « Capital Image » aborde des questions essentielles et rarement posées: comment la valeur économique de l’image peut-elle être conçue, mesurée et discutée ? Quelles technologies et infrastructures sont nécessaires pour gérer et exploiter des quantités toujours croissantes d'images ?

Le parcours de l’exposition, dans laquelle sont analysées les différentes propriétés des images et leurs répercussions sur les usages, offre des éléments de réponse à ces questions. Il est divisé en quatre chapitres : « Mémoire », qui questionne la capacité mimétique et préservatrice des images ; « Accès », qui explore l’infrastructure matérielle et technique nécessaire pour accéder aux informations des images ; « Mining », terme qui désigne l’exploitation des informations que chaque image recèle et « Devise », qui appréhende les images selon leur valeur – qu’elle soit sociale, matérielle ou monétaire.



Centre Georges Pompidou

www.centrepompidou.fr

instagram @centrepompidou
01 44 78 12 33

Galerie 2, étage 6
place Georges Pompidou – Paris 4e

mercredi-lundi 11h-21h / nocturne tous les jeudis jusqu’à 23h 

accès libre

Fondation Henri Cartier-Bresson

→ y aller

visite le 21/11 à 10h
RSVP
Carolyn DRAKE · MEN UNTITLED / Ruth ORKIN · Bike Trip, USA, 1939Visite de l'exposition commentée par Clément Chéroux, directeur de la fondation
visite le 28/11 à 10h
RSVP
Carolyn DRAKE · MEN UNTITLED / Ruth ORKIN · Bike Trip, USA, 1939Visite de l'exposition commentée par Clément Chéroux, directeur de la fondation


19/9/2023 – 14/1/2024

Carolyn DRAKE

Men Untitled



Lauréate du Prix HCB 2021, Carolyn Drake présente à la Fondation Henri Cartier-Bresson MEN UNTITLED, une nouvelle série photographique explorant son rapport aux idéaux de la masculinité dans la culture américaine. Entre symboles liés à la virilité, autoportraits questionnant son propre rapport au genre et photographies d’hommes « mis à nus », MEN UNTITLED relève d’une démarche aussi introspective que documentaire.
À la suite de Knit Club (2012-2020), une série subversive sur une communauté de femmes dans une petite ville rurale au coeur du Mississippi, Carolyn Drake déplace son regard vers les hommes. Contrairement au premier projet, la photographe élargit la portée de ce travail en le dissociant d’une zone géographique spécifique. Supprimant presque tout signe distinctif lié au lieu, Carolyn Drake invite le spectateur à regarder directement les corps de ces hommes se révélant devant l’objectif de la photographe.

Carolyn Drake est partie d’un constat personnel sur sa propre relation aux hommes, à leurs corps et à la place qui leur est accordée dans la société. En se familiarisant avec ses sujets - invités à collaborer pleinement dans la réalisation de leurs portraits - la photographe finit par questionner à la fois les attentes du spectateur et ses propres perceptions.

commissariat – Clément Chéroux




19/9/2023 – 14/1/2024

Ruth ORKIN

Bike Trip, USA, 1939


Pour la première fois en France, la Fondation Henri Cartier-Bresson présente une exposition entièrement consacrée à la photographe américaine Ruth Orkin (1921- 1985). Reconnue internationalement pour la photographie intitulée American Girl in Italy (1951), image iconique d’une femme qui voyage seule, Ruth Orkin réalise, alors qu’elle est adolescente, un projet avant-coureur : la traversée des États-Unis d’ouest en est.

En 1939, alors qu’elle est âgée de 17 ans et vit chez ses parents à Los Angeles, Ruth Orkin entreprend de traverser seule les États-Unis, du Pacifique à l’Atlantique. Elle voyage à vélo, ou, pour être plus précis, avec celui-ci. Elle parcourt les longues distances en voiture, en train ou en bus, utilisant surtout sa bicyclette pour visiter les grandes villes : Chicago, Philadelphie, Washington, New York, Boston et San Francisco.
Durant quatre mois, la jeune femme réalise près de 350 photographies : des vues urbaines, beaucoup d’autoportraits et d’étonnantes compositions à travers le cadre de son vélo. Dans chacune des villes qu’elle traverse, la presse locale s’intéresse à son histoire, l’interviewe et la photographie. Grâce à cette publicité inattendue, elle est conviée partout, reçoit des invitations pour des spectacles et même un nouveau deux-roues.
Le but déclaré d’Orkin à son départ était de visiter l’Exposition universelle de New York. Mais l’aventure transcontinentale se révèlera beaucoup plus décisive. Ce sera pour elle un moment déterminant de formation et d’émancipation, vérifiant ainsi le dicton populaire selon lequel l’important n’est pas la destination, mais bien le voyage lui-même.

L’exposition rassemble une quarantaine de photographies et des documents d’archives, dont le manuscrit de Ruth Orkin sur cette aventure.

commissariat – Clément Chéroux





Fondation Henri Cartier-Bresson

www.henricartierbresson.org

instagram @fondationhcb
01 40 61 50 50

79 rue des Archives – Paris 3e
mardi-dimanche 11h-19h

10€ / tarif réduit 6€

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