Palais de Tokyo
→ y aller19/10/2022 – 8/1/2023
Minia BIABIANY / Miguel GOMES / Ho Tzu NYEN / Pedro NEVES MARQUES / Lieko SHIGA / Ana VAZ
Shéhérazade et la Nuit
Ô public bienheureux, on raconte que dans un monde en proie à de multiples crises, des artistes se proposent d’écrire des fictions inspirées des réalités dans lesquelles ils et elles vivent. Des fictions envisagées comme des outils critiques d’émancipation face aux systèmes d’oppression et d’exploitation qui constituent aujourd’hui encore la matrice de nos façons d’agir et de penser. On raconte encore qu’ils et elles tentent de mettre en mythes et en fables les croyances et les désirs qui nous animent pour composer d’autres mondes et frayer de nouveaux devenirs, individuels et collectifs.
(...)
« Comment peut-on faire un film d’intervention sociale quand on veut filmer des histoires merveilleuses ? Comment filmer des fables intemporelles quand on est engagé avec le présent ? » se demande le cinéaste Miguel Gomes dans le prologue de son adaptation contemporaine des Mille et Une Nuits (2015). Ces questions cruciales que souhaite adresser cette exposition collective intitulée Shéhérazade, la nuit sont au cœur de la pratique d’artistes qui, à travers le monde, convoquent les tumultes du monde contemporain par la puissance politique du récit et de l’imaginaire.
19/10/2022 – 27/11/2022
le 18/11 à 18h complet
visite de l’exposition de Lívia Melzi "Tupí or not tupí" en présence de l’artiste
Lívia MELZI
TUPI OR NOT TUPI
Lívia Melzi propose une enquête visuelle sur la représentation des manteaux Tupinambá, issus des tribus guerrières Tupi de la côte brésilienne, utilisés à l’origine pour des rituels anthropophages. L’artiste met en lumière les discours construits autour de ces objets conservés aujourd’hui uniquement dans les réserves d’institutions muséales en Europe tout en faisant se rencontrer l’art de la table français et l’anthropophagie.
La pratique de Lívia Melzi se développe sur le terrain de l’archive, de la mémoire et de la construction de l’identité à partir d’images quasi-documentaires. Par la photographie, l’artiste cherche à interroger les mécanismes à l’œuvre dans la production, la conservation et la circulation des images. Ses différents projets, de la figure méconnue d’Hercule Florence (pionnier de la photographie au Brésil) à l’enrichissement des collections dans les musées européens, posent un regard sur l’histoire et la place de certaines représentations héritées de l’époque coloniale.
Palais de Tokyo
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13 Av. du Président Wilson – Paris 16e
mercredi-lundi 12h-21h
accès libre
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