6︎ ÉDITION
03 ︎︎︎ 30 NOVEMBRE 2025
DANS PARIS ET SA RÉGION


Photo Days

Musée de l'Armée

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8.10.2025 – 8.3.2026

Députées en 1945

De l’ombre à l’hémicycle.



Le 31 juillet 1943, les engagements dans les Forces Françaises libres prennent fin, reflétant la volonté de créer une France unie dans le combat. Cependant, les français libres connaissent des destins variés. Le général Leclerc, à la tête de la 2e DB, parvient à réunir des combattants de diverses origines — français libres, soldats de l’Armée d’Afrique, évadés de France — et libère Paris. La 1re DFL, rebaptisée Division de Marche d’Infanterie (DMI), participe aux combats en Italie et au débarquement de Provence. Après avoir fait leur jonction à Nod-sur-Seine, en Côte-d’Or, les combattants débarqués en Normandie et en Provence avancent vers les Vosges et l’Alsace, où l’armée allemande s’est repliée et réorganisée. Ils font face à des combats particulièrement éprouvants dans des conditions hivernales rigoureuses. Strasbourg est libérée le 23 novembre 1944, suivie de Colmar le 2 février 1945. L’exposition retrace ces combats méconnus et décisifs pour libérer la totalité du territoire.





12.11.2025 – 17.5.2026

RSVP jeudi 20.11 à 11h visite avec la chargée de la collection de dessins Laëtitia Desserrières


Nicolas DAUBANES

À la faveur de la nuit



C’est dans le cadre de la commémoration du 80ème anniversaire de l’Armistice que s’inscrit l’exposition personnelle consacrée à l’artiste plasticien français Nicolas Daubanes. Né en 1983, l’artiste est diplômé de l’École des Beaux-Arts de Perpignan. Il est représenté par la galerie Florent Maubert (Paris) et figure parmi les pensionnaires de la Villa Médicis à Rome en 2024-2025. Il investira au musée de l’Armée, sur le principe de la carte blanche, les espaces dédiés aux deux guerres mondiales, en y intégrant ses propres œuvres, pour la plupart dessinées à la limaille de fer. Il nous invite depuis une dizaine d’années à une réflexion sur la transmission mémorielle dans les lieux chargés d’histoire(s), liés le plus souvent à l’emprisonnement. Les thèmes de la liberté et de la résistance, qui sont au cœur de sa démarche, trouveront naturellement leur place au sein d’un parcours historique qui valorise justement la résistance face à l’occupation allemande jusqu’à la libération finale de l’Europe.

Le Panthéon accueillera simultanément une exposition de l’artiste. Elle présentera dix dessins monumentaux réalisés à partir de 2023 lors de résidences dans dix hauts lieux de la mémoire nationale, tous commandés sous l’égide de l’Office national des combattants et des victimes de guerre, ainsi qu’une onzième création inédite. Le Panthéon militaire des Invalides et le Temple de la nation seront ainsi réunis par l’art et la culture.






RSVP vendredi 21.11 à 16h

L’expérience de l’Histoire : Rencontre avec Édouard ELIAS



Dans son travail de photographe, Édouard Elias s'est souvent retrouvé dans des lieux où l’Histoire ne s’enseigne pas : des tranchées, des prisons abandonnées, des villages en ruine, des bases de fortune. Sur ces terrains, la guerre ne s’expose pas, elle s’impose. Son travail l’a mené en Syrie, en Ukraine, en Irak, en Centrafrique etc. Son regard s'est alors porté sur ce qu’il reste après les combats: les absents, les murs effondrés, les silences.

La rencontre proposée au musée de l'Armée avec le photographe Édouard Elias est une invitation à traverser l'Histoire de la représentation des conflits. Des premières images en Crimée en 1855 aux reportages contemporains d'Édouard Elias, le photographe et la responsable des collections de photographies, Lucie Moriceau-Chastagner, commenteront une sélection d'œuvres qui témoignent du rôle de la photographie de guerre dans ses dimensions mémorielles, historiques, symboliques ou politiques.



Musée de l'Armée · Invalides