VIRÉES PHOTO  VIDÉO
DU 15 OCT AU 11 DÉC 2022
À PARIS ET EN ÎLE-DE-FRANCE
Photo Days

Loeve&Co

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19/10/2022 – 3/12/2022
le 19/10 dès 18h     vernissage

Roy ADZAK

Negative Objects. 1958-1974


Disparu en 1987 à l’âge de soixante ans, la gloire posthume de l’artiste anglais Roy Adzak (né Royston Wright) a longtemps pâti du caractère novateur de son œuvre, mais également d’une postérité chaotique.

En effet, s’il a été célèbre de son vivant, soutenu par des regardeurs majeurs de l’art de son temps, comme la galeriste Iris Clert, les critiques Otto Hahn, Alain Jouffroy ou Pierre Restany, si ses œuvres sont entrées de son vivant dans les collections du MoMA de New York, de la Tate Gallery de Londres ou du Centre Pompidou à Paris, s’il a réalisé en 1980 la pochette d’un des disques les plus célèbres des Rolling Stones, Emotional Rescue, sa succession a été bloquée pendant plusieurs décennies, rendant quasiment impossible tout travail autour de son œuvre.

Pourtant, dès les décennies 1960 et 1970, la carrière d’Adzak, en France comme à l’étranger, a été absolument brillante; son œuvre a été exposée dans de nombreuses galeries, institutions et manifestations majeures. En France, c’est Iris Clert, bien sûr, qui l’a plus constamment défendu, mais il faut citer également les galeries d’Éric et Christiane Germain ou de Mathias Fels; ses œuvres ont aussi été abondamment montrées au Musée d’art moderne de Paris, au Musée Galliera ou au Musée des Arts Décoratifs, et au Centre Pompidou, notamment dans les expositions devenues historiques La boutique aberrante (1977), Paris-Paris (1981) et L’Empreinte (1997), et en 1978 il investit le Pavillon français à la Biennale de Venise. Internationalement, la liste des institutions l’ayant exposé est impressionnante: Musée d’art moderne de Rio de Janeiro (1965), Tate (1966), MoMA et Konsthall de Lund (1967), I.C.A et Kunsthalle de Düsseldorf (1968), Victoria and Albert Museum et Triennale de Milan (1969), Haus der Kunst (1970), Fondation Gulbenkian et Malmö Museum (1971)...






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