5︎ ÉDITION
DU 2 AU 30 NOVEMBRE 2024
À PARIS ET EN ÎLE-DE-FRANCE


Photo Days

Les Filles du calvaire


→ 7 rue des Filles du Calvaire

25/10/2024 – 30/11/2024
jeudi 24/10  dès 18h    vernissage de l’exposition

Jean-Christian BOURCART

Carnets New-Yorkais



Pour chaque nouveau sujet qu’il aborde, Jean-Christian Bourcart raconte des fragments d’histoires du monde contemporain en développant une écriture qui mêle à des degrés divers enquête, expérience personnelle et invention formelle.

Jean-Christian Bourcart cède l’ensemble de ses archives au musée Nicéphore Niépce à Chalon-sur-Saône qui lui consacrera une exposition majeure cet automne. Cette rétrospective institutionnelle sera accompagnée d’une publication aux éditions EXB, un livre composé de fac-similés des carnets de recherche de l’artiste auxquels l’exposition à la galerie sera dédiée. Les oeuvres extraites d’un ensemble de 48 carnets réalisés à partir de son arrivée à New York en 1998, constituent un atlas typologique permettant de rentrer dans l’univers visuel complexe et paradoxal de Jean-Christian Bourcart, et replacent les séries constituées dans le flot de sa production générale.

Son travail a été montré au musée du Louvre-Lens, aux Galeries nationales du Jeu de Paume, aux Rencontres Internationales de la photographie d’Arles, à Visa pour l’image, au Museum für Photographie Braunschweig, à l’Invisible Dog Art center à Brooklyn.



samedi 26/10 dès 16h
Rencontre discussion entre les auteurs Philippe Artières, Guillaume Blanc-Marianne et Jean-Christian Bourcart 
7 rue des Filles-du-Calvaire – Paris 3e  


Scarlett COTEN

Trilogie M


La trilogie «M» de Scarlett Coten constituée de trois séries, réalisées entre 2012 et 2023, qui explorent le thème des masculinités contemporaines, de la région méditerranéenne secouée par les révolutions à l’Amérique de l’ère Trump, en passant par la France actuelle : Mectoub, réalisé dans sept pays du Maghreb et du Moyen Orient; Plan américain, à travers treize états américains et La disparition de James Bond réalisé en France.

« M » met en lumière une génération qui, depuis plus d’une décennie, ébranle les structures de genre et transforme la vision du monde. Ce projet explore l’acte politique que constitue la volonté de s’affirmer en tant qu’individu pour ces jeunes-hommes, dans un renversement de perspective, un décentrement : le regard d’une femme sur des hommes (désignés ainsi à la naissance) qui défient les normes de genre, se libèrent des contraintes et des pressions du modèle traditionnel unique, repensent l’identité comme multiple, mouvante, et redéfinissent la masculinité.
Ce travail nous invite à déconstruire les mythes et à repenser les notions de genre et d’identité au-delà des frontières culturelles et géographiques.





→ 21 rue Chapon

8/11/2024 — 21/12/2024
jeudi 7/11  dès 18h    vernissage de l'exposition

Todd HIDO

Fragmentary Narratives



Fragmentary Narratives, la nouvelle exposition de Todd Hido, réunira des oeuvres historiques et de nouvelles productions. Le photographe, reconnu pour ses portraits de paysages américains, propose un regard optimiste en ces temps de lutte.

Todd Hido est un photographe américain de renom, connu pour ses images atmosphériques qui capturent des paysages urbains, des maisons anonymes, des intérieurs et des personnages mélancoliques. Son travail se construit sur la solitude, la mémoire et l’inconscient, avec une attention particulière portée à l’effet de la lumière et de l’ombre. Ses photographies sont souvent décrites comme cinématographiques, évoquant une narration implicite qui laisse place à l’interprétation du spectateur.

Les séries précédentes de Todd Hido étaient des appels urgents face à un monde déjà menacé par les catastrophes écologiques. À l’époque, le changement climatique restait une préoccupation éloignée, rarement évoquée, dont les effets semblaient encore lointains. Aujourd’hui, ces effets sont indéniables, se manifestant avec une violence et une dévastation qui touchent toutes les régions du globe.

Dans cette nouvelle exposition, Hido choisit de révéler la beauté et l’espoir qui persistent, même au sein des paysages les plus troublants. Les collages familiaux mettent en avant l’importance de puiser du réconfort auprès de nos proches, et de renforcer les liens essentiels pour faire face à un avenir de plus en plus incertain.

Loin d’être une simple rétrospective de son travail antérieur, cette exposition marque une réinvention artistique. À travers l’objectif de Hido, chaque scène devient un poème visuel, capturant la lumière d’une manière qui évoque à la fois le mystère et la clarté, la nature et la condition humaine. Chaque image est une invitation à découvrir la beauté et l’espoir dans les moments les plus simples, illuminés par un regard nouveau et empreint de poésie.



Tania FRANCO KLEIN

Break in Case of Emergency



Pour sa première fois à Paris, Tania Franco Klein expose deux de ses séries majeures seront présentées rue Chapon : Break in Case of Emergency et Subject Studies.

Break in Case of Emergency découle de la fascination de Klein pour la catharsis, un concept aristotélicien : processus qui permet de réguler ou d'annihiler les passions en les mettant en scène dans la tragédie. Dans ses autoportraits cinématographiques, elle met en scène nos anxiétés modernes. Ces images, éblouissantes d’irréalité, évoquent des émotions multiples et profondes de notre psyché contemporaine. Klein nous invite à participer à son exploration minutieuse du mystérieux, de l'énigmatique, et même du tabou Les sujets féminins, placés dans des scénarios décalés, incitent le public à un voyeurisme ambivalent. La fiction, habilement mise en scène, affecte et façonne nos émotions de manière nouvelle.

Subject Studies est un projet anthropologique qui examine la perception du regard et les biais des spectateurs lorsqu'ils sont confrontés à des images d'inconnus dans un contexte strictement identique. En recréant constamment les mêmes tableaux avec des sujets différents, le projet explore comment le bagage culturel et personnel de chaque spectateur influence leur perception de la scène et des personnages qui s'y trouvent. Les images conservent des constantes formelles tel que le lieu, la composition et l'éclairage, laissant ainsi les sujets comme seule variable. Cela expose par conséquent la manière dont le public confronte sa propre relation à ces inconnus, menant à différentes interprétations de l'image et révélant les étiquettes qu'ils attribuent aux personnes devant eux. Pour le premier chapitre, Franco Klein a photographié 106 personnes de différents âges et horizons.

La galerie sera présente à Paris Photo
→ stand C31

Les Filles du calvaire