6︎ ÉDITION
03 → 30 NOVEMBRE 2025
À PARIS ET EN ILE-DE-FRANCE


Photo Days

Institut suédois

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23.10.2025 – 11.1.2026
mercredi 22.10 dès 18h30    vernissage en présence de l'artiste

   

Tarik KISWANSON

The Relief


À travers des sculptures et des vidéos, Tarik Kiswanson explore les notions de mémoire, de traumatisme et de régénération. Comment les passages sombres de notre histoire collective informent-ils notre présent ? Que nous apprennent-ils de la condition humaine ? Comment fait-on face au traumatisme, et comment peut-on se reconstruire ? Ces questions sont au cœur de la pratique de Tarik Kiswanson, lauréat du Prix Marcel Duchamp en 2023. Deux œuvres ont été conçues spécialement pour l'exposition ; toutes sont présentées en France pour la première fois.




11.11.2025 – 22.2.2026
le 13/11 dès 18h00   vernissage en présence des artistes

Erik GUSTAFSSON . Linda HOFVANDER . Jenny KÄLLMAN

Materials of Memories


À travers des approches singulières, Linda Hofvander, Erik Gustafsson et Jenny Källman interrogent la nature même de la photographie : image, trace, souvenir… Il·elles s’intéressent au concept qui consiste à figer le temps sur un support physique ; le processus technique et le travail en chambre noire sont donc au cœur de leur pratique. Leur démarche, à la fois conceptuelle et sensible, laisse place à l’imprévu, à l’accident, à l’émotion.

Les artistes exposés :

Erik Gustafsson alterne entre images abstraites – créées par l’action de la lumière sur le papier photosensible, parfois retravaillées en chambre noire ou en atelier – et photographies de scènes du quotidien. Il en résulte un flux visuel presque aléatoire, dans lequel le spectateur est invité à construire sa propre lecture, à tisser un récit personnel.

Linda Hofvander photographie des moulages en plâtre de vêtements ayant appartenu à un·e proche disparu. Ces images, montées sur des supports courbes et présentées sur des socles, évoquent l’intimité et la mémoire. Elles rappellent le rôle traditionnel de la photographie comme trace de ce qui n’est plus, comme empreinte du passé.

Jenny Källman oscille elle aussi entre abstraction et travail documentaire. Dans certaines œuvres, reflets et éclats de lumière viennent effacer des parties de l’image, dissimulant plus qu’ils ne révèlent. Källman présente aussi des portraits en noir et blanc et des détails de corps au dos de miroirs suspendus, tournant lentement sur eux-mêmes, diffusant la lumière tels des boules à facettes. Lumière et ombre, images et reflets articulent et dissolvent l’espace.





Institut suédois