DU 3 NOV AU 3 DÉC 2023
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À PARIS ET EN ÎLE-DE-FRANCE

Photo Days

Polka Galerie

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10/11/2023 — 20/1/2024
le 9/11 dès 18h   en présence de Steve McCurry et Catherine Riboud

Marc RIBOUD / Steve McCURRY

Sur la route de l'Orient



Rencontre entre deux maîtres de la photographie, le français Marc Riboud et l’américain Steve McCurry. Tous les deux ont le point commun d’avoir fait la route de l’Orient. Plusieurs fois et, surtout, à des temps différents. L’un à partir des années cinquante, l’autre, des années quatrevingt. Leur regard, forcément différent sur l’Asie, l’un en noir et blanc, l’autre en couleur, est présenté à la Galerie Polka dans l’exposition Sur la route de l’Orient. A trente-deux ans, en 1955, Marc Riboud entame un périple de près de trois ans de Beyrouth à Pékin. En Land Rover, il fait le voyage par la route. C’est encore possible à l’époque. Turquie, Iran, Caspienne, puis Afghanistan. La rue, le chemin, la piste …les photos expriment une profonde poésie de la route et du voyage. La vie, et son petit théâtre d’ombres, s’y expose sans filtre. Pendant le voyage, son regard s’affirme à travers ses « classiques », comme le célèbre cliché du « dhotti » au bord du Gange. Plus tard, cet « Orient » poétique s’efface. Les conflits – au Vietnam et puis le retour de Khomeiny en Iran - désenchantent ce territoire du rêve.

Steve McCurry a fait également le grand voyage vers l’Est. A vingt-huit ans, en 1978, plus de vingt ans plus tard. Il part et passe plus d’une année en Inde, Ladakh, Népal. Il a la tête bourrée d’images.

Celles d’un livre – The Great railway Bazaar (1975) de Paul Théroux -, ou celles de photographes qui l’ont précédé, comme Cartier-Bresson et… Marc Riboud ! Le voyage en Inde a une dimension initiatique. La splendeur mystique des temples d’Angkor, les monastères du Ladakh le transforment. L’Orient de Steve McCurry n’est toutefois plus cet horizon enchanté des années cinquante. On voyage plus vite, plus facilement. La guerre ravage l’Afghanistan – il y retournera trente fois -, la mondialisation arase les différences. Le rêve orientalisant est passé – même si McCurry, en virtuose des couleurs, en joue. Comme pour en conserver la mémoire.

Marc Riboud comme Steve McCurry ont rapporté une épice pas moins précieuse que celle que recherchaient leurs lointains prédécesseurs de la Renaissance : l’image, l’or de l’Orient. Et ils l’ont offert au monde. Aller vers l’Orient, c’est faire le voyage des voyages, et, mélangeant vintages et tirages fujiflex, la galerie polka est heureuse de présenter pour la première fois les travaux de ses deux grands photographes.




10/11/2023 — 20/1/2024
le 9/11 dès 18h   vernissage de l’exposition

William KLEIN

Paris+Klein


À l'occasion du premier anniversaire de la mort de William Klein, Polka présente "Paris + Klein" une installation unique conçue par le photographe et Pierre Louis Denis, directeur de son studio. Cette œuvre magistrale composée de 33 tirages au format unique, a été réalisée et exposée par Polka en 2016 dans le secteur "prisme" de ParisPhoto.  Elle rend hommage à Paris, la ville d'adoption du photographe, un an après les attentats du Bataclan.
De New York à Tokyo et de Rome à Moscou, Klein saisit la ville, ses rues, ses trottoirs, ses cafés et terrasses, les passants, les amoureux, les manifestants, toujours dans la vérité de l’instant, de l’inattendu et de l’accident.

Son credo: «No rules, no limits». Tout lui est permis. Il prend ce que l’on lui refuse, brise les interdits comme il casse les angles et néglige les réglages. Sa frénésie à photographier tout ce qui passe, bouge et vit dans la ville provoque chez lui une transe créatrice.

C’est sa danse. La danse du photographe rythmée au son d’un orchestre tout sauf classique, plutôt «rock metal», tel celui qui se produisait le soir du 13 novembre 2015 au Bataclan.
Le Paris de William Klein c’est la réponse d’un photographe à la terreur de ce qu’il s’est passé.



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