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DU 1ER AU 30 NOVEMBRE 2021
Photo Days


Musée du quai Branly - Jacques Chirac

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17/11/2021
18h30    présentation de la résidence par l’artiste

Liza AMBROSSIO

La Etapa Bruja


Résidences photographiques du musée du quai Branly – Jacques Chirac 2020

Liza Ambrossio est née au Mexique en 1991. Diplômée en sciences politiques, à l’Université de Mexico, elle obtient plusieurs bourses d’étude aux États-Unis et en Europe.
Ses photographies, vidéos et performances sont empreintes de symboles liés à la sorcellerie, à la mythologie, aux souvenirs et aux légendes. Elle y mêle également ses propres théories liées à la manipulation psychologique et aux violences faites aux femmes, tout en repoussant les frontières de sujets tels que l’ethnicité, la sexualité, la morale ou encore la religion.
Son travail a été exposé en Europe, aux États-Unis, en Corée du Sud, au Mexique (Museum of Contemporary Art), ou encore en Suède (Göteborgs Konstmuseum et Hasselblad Center) et a fait l’objet de nombreuses publications. En 2018 son livre The rage of devotion - La ira de la devoción est très remarqué. En 2019, elle reçoit le FNAC New Talent Award en Espagne et le prix des Voies Off à Arles. Elle publie en 2021 blood orange/Naranja de sangre aux editions Kehrer.

L’Etape Sorcière

Acte d’exploration cathartique et critique, l’Etape Sorcière dénonce la misogynie généralisée et les violences faites aux femmes, en interrogeant l’iconographie de la sorcière et les liens entre magie et féminisme.

“l’Etape Sorcière est un baromètre de la décomposition sociale et une lecture ironique des phases proposées par Sigmund Freud dans sa théorie du développement psychosexuel. J’associe ces principes psychanalytiques à des théories du complot, des dénonciations sociales, des idées et des préjugés, tout en examinant la misogynie généralisée à la lumière de notions et de symboles relevant de la sorcellerie.”

Pour l’artiste Liza Ambrossio, passer par « l’étape de la sorcière » aujourd’hui signifie lutter contre les institutions patriarcales et s’éloigner des espaces longtemps considérés comme naturels pour les femmes : la souffrance et la résilience au profit de la construction d’une famille, le soutien inconditionnel de l’accomplissement professionnel et personnel de l’homme au détriment de son propre épanouissement. Pour se faire, l’artiste a décidé de convoquer différentes références culturelles, telles que l’ero guro, mouvement artistique japonais combinant l'érotisme à des éléments macabres, les romans noirs de l’auteure espagnole Dolores Redondo ou encore le mouvement féministe américain W.I.T.C.H, qui milite pour les droits des femmes dans les années 1960.





Musée du quai Branly - Jacques Chirac

17/11  18h30   présentation du travail de l’artiste en sa présence