carte        lieux       artistes       agenda       visites        partenaires      



UNE VIRÉE PHOTOGRAPHIQUE DANS PARIS
DU 4 DÉCEMBRE 2020 AU 6 FÉVRIER 2021
Photo Days


LE BAL

→ y aller


15/12/2020 – 15/3/2021

Miguel RIO BRANCO

Photographies 1968-1992




Le Bal présente le travail photographique de la première période (1968-1992) de l’artiste brésilien Miguel Rio Branco, figure majeure de l’art contemporain dans son pays, connu dans le monde entier pour ses installations et œuvres multimédia.
Figure de proue de la création contemporaine au Brésil, Miguel Rio Branco est un artiste polymorphe. À vingt ans, il étudie la photographie à New York, dont l’effervescence nourrit ses dérives poétiques et ses premières toiles. Il vit dans les quartiers pauvres du sud-est de Manhattan, l’East Village et la Bowery, où se mêlent toutes les influences. Il se lie d’amitié avec son compatriote Helio Oiticica, ouvert aux expérimentations les plus radicales. Il est aussi témoin des innovations d’un enfant des lieux, Gordon Matta Clark, qui découpe ses géométries dans des pans d’immeubles en ruine.
De retour au Brésil, Miguel Rio Branco vit successivement dans le Nordeste, avec les chercheurs d’émeraudes, puis dans le quartier du Pelourihno, à Salvador de Bahia, qui abrite alors, dans l’insalubrité, des familles déshéritées et des prostituées.
Miguel Rio Branco saisit les corps, hommes ou femmes, leur gloire ou leur fatigue, leur pudeur et leurs exhibitions, dans des cadrages volontiers serrés, où l’arrière-plan perd toute profondeur. Son regard soutient celui de ses modèles : rien n’est escamoté. Les personnages sont dos au mur. « La photographie le plus souvent oppresse ou asphyxie la réalité », dira l’artiste.
À force de s’approcher, ses images s’imprègnent d’onirisme, sans éviter le grotesque, qui déborde ou qu’elles provoquent, comme chez le dernier Goya. On a parlé, pour Miguel Rio Branco, de « réalisme exorbité » : le désastre attire l’œil ; l’imagination n’a d’autre issue que la réalité, sa violence, son immédiateté. Les blessures sont autant d’éclats narratifs, « sans début ni fin », des images-poèmes dans les ruines du monde.

Commissariat · Alexis Fabry et Diane Dufour



LE BAL

www.le-bal.fr

instagram
@le-bal

01 44 70 75 50
contact@le-bal.fr

6 impasse de la Défense – Paris 18e
mercredi-dimanche 12h-19h

7€